Marais Cooper

Souvent inaccessibles, les marais abritent une importante vie sauvage et plusieurs espèces d’oiseaux y trouvent refuge en toute tranquillité. La nourriture y est abondante et la végétation dense permet aux oiseaux de se camoufler sans trop de peine. Des espèces plutôt rares y vivent aux premières loges et il est tout à fait possible de faire une rencontre avec l’un d’eux.

marais Cooper

Le Marais Cooper est situé le long du fleuve St-Laurent, entre Cornwall et Lancaster dans le canton de Glengarry-Sud en Ontario.

UN PEU D’HISTOIRE


Le marais Cooper tient son nom de Bill Cooper. Dans les années 1980, inquiété par le développement rapide sur les terres riveraines avoisinants le marais, Bill Cooper a vu l’urgence d’agir pour protéger le marais. Il a créé une aire de conservation afin d’en protéger l’habitat faunique. Par la suite, plusieurs intervenants comme Canards illimités Canada se sont impliqués dans le projet afin d’optimiser les marais et aménager l’un des milieux humides les plus importants en Ontario.


marais cooper

Divisé en trois secteurs; le marais Est s’étend sur 2 km, le marais Central sur 5.5km et le marais Ouest sur 4 km.


Marais Cooper

Plus de 130 espèces d’oiseaux peuvent y être observés.


Je visite fréquemment le Marais Cooper. Habituellement, je marche le marais central et par la suite le marais ouest. Très efficace pour délier les muscles des jambes!!! Malgré que le marais ouest n’ait pas le charme du marais central, il vaut tout de même la peine que l’on s’y attarde. Le sentier plat du marais ouest est gazonné. Il forme une boucle qui contourne le marais. Que l’on parte du côté droit ou du côté gauche, on reviendra au point de départ. Toutefois, il faut savoir que le soleil y est plombant l’été et il vaut mieux avoir un chapeau sur la tête et une bouteille d’eau en main, car l’ombre est inexistante dans ce sentier de 4 km. Il n’est toutefois pas nécessaire de parcourir les 4 km pour voir un grand héron, une grande aigrette & cie. La plupart du temps, on peut voir un échassier seulement après quelques minutes de marche.

Marais central


Le marais central est aménagé de sentiers, de passerelles de bois, de caches et de tours d’observation. Il y a aussi un centre pour les visiteurs et des tables de pique-nique à l’entrée.

Grand héron
Grand héron

LE MARAIS COOPER ATTIRE PLUS

DE 15 000 VISITEURS PAR ANNÉE.

Grand héron
Grand héron

Balbuzard pêcheur

BALBUZARD PÊCHEUR

Le Balbuzard pêcheur niche le plus souvent dans les épinettes et les pins vigoureux dont la tête s’est cassée sous le poids de la neige et du verglas, ce qui lui offre une plate-forme naturelle sur laquelle édifier son nid et parfois même sur des structures artificielles, telles que des pylônes électriques, des cheminées d’usine, des affûts de chasseurs. Par ailleurs, il n’hésite pas à utiliser les plates-formes artificielles comme celles du Marais Cooper. Il y a trois plateformes (nichoirs) au marais central. On peut les voir en marchant sur une des passerelles de bois. J’ai pu observer un couple de Balbuzard pêcheur qui s’y était installé.

AU PRINTEMPS, AU MARAIS OUEST, QUELQUES NICHOIRS ICI ET LÀ, ACCUEILLENT LES HIRONDELLES BICOLORES.

hirondelle bicolore
Hirondelle bicolore

L’hirondelle bicolore a le dos et la tête bleu métallique tandis que sa poitrine et son cou sont blanc éclatant. Les femelles toutefois ont une particularité appelée la maturation retardée du plumage. Cette espèce est une des rares chez qui on observe ce phénomène.

Les femelles âgées d’un an ont un plumage brun similaire à celui des jeunes de l’année. Il est donc possible de distinguer facilement les femelles d’un an dont le plumage est brun des autres femelles plus âgées ainsi que des mâles.

Le bleu-vert lustré de l’hirondelle bicolore brille de tout son éclat au soleil. Le bleu et le vert chez les oiseaux est un produit de la diffraction de la lumière sur les plumes que l’on nomme l’iridescente. C’est pourquoi l’éclat et la coloration de cette hirondelle varient en fonction de sa position par rapport au soleil.


Canard branchu

On peut aussi apercevoir le Canard branchu au marais ouest. Il arrive assez tôt au printemps. On peut l’observer dès la fin mars alors que le sol est toujours recouvert de neige.


Bernache du Canada

Plusieurs autres espèces comme la Buse à queue rousse, la Marouette des Carolines, le Busard St-Martin, la Grue du Canada (avec un peu de chance!), la Bernache du Canada peuvent être observé sur le territoire du marais ouest, sans oublier plusieurs espèces de canards et de passereaux.


Observer les échassiers du Marais ouest

Ils sont là les échassiers, si bien camouflés à travers les plantes herbacées basses et les quenouilles ! Le grand Héron, le Héron vert, la Grande aigrette, le Butor d’Amérique, Bihoreau gris. Il y a aussi le Petit blongios qui est le plus petit membre de la famille des hérons, n’atteignant que 30 cm de long et le râle de Virginie.

Grand héron

GRAND HÉRON

Le Grand Héron est le plus grand des échassiers de l’Amérique du Nord. Pour attraper ses proies, il attend immobile, qu’une proie s’approche assez près pour qu’il puisse l’empaler d’un coup de bec, alors qu’à d’autres occasions il déambule lentement dans l’eau, le regard à l’affût d’une victime à capturer.

héron vert

HÉRON VERT

Le héron vert utilise souvent des leurres pour pêcher. Il dépose à la surface de l’eau un bout de bois, une plume ou d’autres petits objets afin d’attirer les poissons à la surface. On dit que l’intelligence d’un oiseau est proportionnelle à sa capacité d’innover pour se nourrir. À croire que le héron vert obtient plus qu’une note de passage!

Grande aigrette

GRANDE AIGRETTE

Ses battements d’ailes sont lents, silencieux et souples.  La Grande Aigrette vole lentement mais avec force, avec seulement deux battements d’ailes par seconde, sa vitesse de croisière est d’environ 40km à l’heure.

butor d'amérique

BUTOR D’AMÉRIQUE

Cet oiseau au long ou rayé peine à se faire voir. Il connaît l’art du camouflage. Il se cache dans la végétation dense des marais. Si vous ne le voyez pas, vous pourrez peut-être le repérer par son cri unique! Un bruit guttural répété plusieurs fois; oun-ka-tchoung!

bihoreau gris

BIHOREAU GRIS

Le bihoreau gris est un petit héron trapu. Oiseau nocturne, il est plutôt actif à l’aube et au crépuscule. Il se nourrit de poissons, de grenouilles, de couleuvres, d’insectes et autres petites proies. Ingénieux, il utilise son bec pour faire de petits mouvements de vibrations à la surface de l’eau pour attirer ses proies. Le jour, il se pose sur une branche d’un arbre ou d’un arbuste pour dormir. Au moment de s’envoler, il émet souvent un cri caractéristique (couâk).

Ouvrez l’oeil!

Même si ces observations datent de plus de trente ans, il est toujours probable qu’un visiteur surprise se pointe au marais Cooper!!! Des espèces plutôt rares l’ont déjà visité. L’Aigrette tricolore a été observée en juillet 1991, l’Ibis falcinelle en mai 1993 et le Petit héron bleu en mai 1998.

Crédit photos: Aigrette tricolore, Isbis falcinelle, Petit héron bleu: http://www.fr.dreamstime.com

Photos: © escapadeauxoiseaux.com

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